Abondant dans le même sens, le coordonnateur de la Cosydep estime que des progrès importants ont été notés dans les négociations des deux parties. Selon Cheikh Mbow, le gouvernement, comme les syndicats, est en train de jouer sa partition pour sortir de la crise.
«Le gouvernement a amélioré son offre et accepté de réviser l’échéancier pour l’application. Au début, il parlait de juillet 2022, mais il a revu cette disposition. Et les syndicats d’enseignants ont partagé leurs informations en demandant plus d’efforts sur l’échéancier et la prise en compte de tous les corps», se réjouit Cheikh Mbow qui déplore par contre le nombre d’heures perdues à cause de cette crise.
«Nous sommes inquiets, parce qu’il y a déjà plus de 300 heures perdues. Et cette perte est énorme pour un pays, notamment pour des enfants qui ont vécu la Covid. D’autant que les enfants qui sont en classe d’examen avaient perdu 4 mois», se désole Cheikh Mbow.Il estime que si cette situation perdure, elle pourrait intensifier les manifestations d’élèves.
«Ils ne voudront pas rester chez eux et voir d’autres catégories d’élèves aller à l’école», indique le coordonnateur de la Cosydep. A ses yeux, cette situation pourrait non seulement renforcer l’angoisse des parents d’élèves, mais impacter exclusivement les enfants d’école publique.
« C’est pourquoi, nous pensons que le gouvernement comme les syndicats devraient acter ces accords, marquer leurs désaccords et veiller à l’application des acquis. Cela permettrait d’engranger les résultats obtenus», souligne Cheikh Mbow
NKN