lundi, 20 mars, 2023
Sunugal multimédia

par Sunugalnews.com

« En trois mois de service dans les coins les plus reculés du Sénégal dans des conditions exécrables, nous n’avons reçu qu’une seule fois, nos salaires. Nous vivons dans la dèche! » C’est le cri du cœur des enseignants de Fondé Élimane, Dodel, Faranding, … des villages éloignés des grandes villes du pays, à la frontière avec le Mali, la Mauritanie et la Guinée. Ces soldats de la République, craie en main, ont du mal à joindre les deux bouts. Ce manque de salaire les rend otage d’une dette lourde auprès des boutiquiers du coin voire nourrir leurs familles (épouses et enfants) par les parents restés au village natal où à Dakar. Une aventure ambiguë qu’ils ne présageaient point, car la plupart ont servi dans le privé durant des années. Et pour mieux se sécuriser et avoir une retraite à la hauteur de leur engagement républicain, ils ont déposé leur parchemin accepté par l’État du Sénégal qui les a recrutés dans le fameux projet des 5.000 enseignants qui se sont réunis autour du collectif des enseignants spéciaux. Ils sont dans le désarroi. Déboussolés, ils ont accepté de nous expliquer leur condition de vie abominable dans un milieu qu’ils viennent de découvrir avec des disparités socio-culturelles différentes de celles vécues jusqu’à présent et qu’ils sont forcés d’épouser… 



Ces enseignants se confient!

NKN

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